Lettre ouverte au Président de Peugeot PSA

Monsieur le Président de Peugeot PSA (Peugeot Société Anonyme)

J’ai acheté une 207 SW sous une formule « Peugeot perspective » que je considère très, … comment dirais-je …. Border line ! …. A la limite de la vente forcée.

J’ai pris soin de vous écrire un blog, puis un mail reprenant tous les éléments de mon mécontentement.

C’était il y a deux mois.

Force m’est de constater aujourd’hui qu’aucune réponse de votre part ne m’est parvenue, qu’aucune excuse sur les évènements survenus ne m’a été adressée, ni par mail, ni par courrier, ni encore moins par une facture d’avoir pour mon dédommagement.

Rien, le néant ! Peugeot mécontente ses clients et son Président s’en moque !

Aussi, en l’absence d’une diligence quelconque de votre part, je vous informe qu’une facture de 994,40 € vous parviendra prochainement au siège de votre société.

Celle-ci vise à compenser les manquements objectifs et factuels de votre société, mais ne répare en rien le préjudice que nous avons subi.

Une 207 SW, une formule Peugeot Perspective, un Chef des ventes peu scrupuleux et un Président absent et non représenté, vous offrez là tous les ingrédients pour que je me mette en colère et argumente mes dires par un fort buzz qui ne saurait tarder de poindre tant votre politique de l’autruche n’est en rien compatible avec l’image que vous souhaitez donner de Peugeot Société Anonyme.

Restant à votre disposition,

Bien cordialement,

V. Le Cam,

Gérant.

Le 21 décembre 2010

Lettre ouverte à Monsieur Philippe VARIN,

Président de PSA – Peugeot Citroën.

Monsieur le Président,

Il y a 3 ans, jour pour jour, j’ai acheté une Peugeot 207 SW.

Aujourd’hui, je l’ai rendue en la concession Peugeot de la Baule (44) et je m’en mords les doigts.

Etant propriétaire d’une entreprise, je sais combien le commerce compte, mais une bonne vente, en toute circonstance, doit être une vente satisfaisante pour les deux partie et non un « mauvais deal » basé sur des non dits fort bien agencés de la part d’un Chef des ventes sans scrupule, qui remplit les poches d’une des deux partie et laisse à l’autre le sentiment amer de s’être fait avoir.

Mon courrier aujourd’hui a donc un double objectif :

- attirer votre attention sur des pratiques qui à mon sens dupent le client,

- attirer l’attention des acheteurs potentiels sur ces pratiques qui ne devraient pas exister chez Peugeot.

Dieu sait que j’étais acquis à la marque du Lyon, mon père et tant d’amis ayant travaillé pour Peugeot durant toute leur carrière.

Il y a trois ans, donc, je souhaitais acheter une voiture, une Peugeot 207 SW, dont la bouille me plaisait et le confort, certes sommaire, me convenait.

J’avais l’occasion de l’acheter, à titre personnel avec une réduction variant de 12 à 14 %. Le prix se serait donc situé entre 15400 et 15900 €.

Mais cela impliquait un délai d’attente qui ne m’arrangeait pas et je me suis rendu à la concession Peugeot de la Baule, espérant trouver une solution plus adéquate.

Le Chef des ventes, Monsieur Guillet, m’a reçu et m’a fait savoir qu’il disposait d’une 207 SW en stock.

Cherchant visiblement une solution pour moi, je lui ai fait confiance lorsqu’il m’annonce que la voiture ne me coûterait que 14.893,04 €.

La formule qu’il me proposait était en outre bourrée d’avantages :

- Toute les révisions sont prises en charge,

- Ma voiture serait lavée à chaque fois qu’elle passerait à l’atelier,

- Je serai client prioritaire,

- Si je le souhaite, il me re-donne une voiture neuve au bout de 3 ans.

- …

Banco, nous signons un contrat qui se nomme « Peugeot Perspective », et je prends livraison de la voiture.

Mais ce Monsieur ne m’avais pas tout dit … et je vais de déception en déception !

Je m’aperçois dès le mois suivant qu’il parlait « Hors Taxes », ce qui ramène le prix à 17.812,08 € payables en 3 ans. Ce n’est du coup plus du tout une affaire intéressante car d’une part, c’est le prix de la voiture neuve sans réduction, mais d’autre part, relisant le contrat, je m’aperçois que je suis rentré dans un cercle infernal duquel je ne puis me sortir sans perdre beaucoup d’argent.

- Soit je reprends une voiture neuve trois ans plus tard et je suis condamné à la payer 494,78 € par mois.

- Soit je rachète la voiture au bout de 3 ans au prix de 8513,55 €, et cette voiture m’aura coûté 26325,63 € (pour une voiture qui coûte neuve 17200 € aujourd’hui, cela fait un peu cher !!!)

- Soit je rends la voiture au bout des 3 ans, je l’aurai alors payée le prix du neuf, un peu plus cher même, mais je ne serai doté d’aucun capital à la revente. J’aurai alors perdu environ 7500 € (côte Argus de la voiture au terme des 3 ans).

Dans le même temps, les engagements de Peugeot ne sont pas assumés :

- Lors des révisions, je n’étais pas du tout prioritaire et plusieurs fois, le Chef d’atelier m’a fait savoir qu’il « avait trop de travail » et ne pouvait prendre ma voiture,

- Pas une fois, la voiture ne m’a été rendue lavée (ni extérieur, ni intérieur, …. J’apprends alors que l’engagement de Peugeot n’est « que » de la laver extérieurement, … une déception de plus, mais de toutes façons, même cet engagement n’a pas été tenu).

A la fin de la deuxième année, devant déménager en Haute Savoie, je retourne voir Monsieur Guillet et lui demande d’arrêter le contrat et de reprendre la voiture.

Il me fait savoir que cela ne pose pas de problème que la voiture soit de l’autre côté de la France, mais que, si je rends la voiture au bout de deux ans, cela me coûtera 3500 € supplémentaires.

Cette offre n’étant pas acceptable, je mène à terme le contrat.

Avant le terme des trois ans, je reçois un courrier de « Crédipar », l’organisme de crédit de P.S.A.,

Il m’informe que si je ne rends pas la voiture au 20 décembre, la somme de 8513,55 € me sera prélevée.

Ce courrier m’informe également que j’ai du recevoir un autre courrier de la part de la part de mon point de vente Peugeot. (Je n’ai jamais reçu ce second courrier !)

Etant désormais en Haute Savoie, je téléphone donc à la concession de la Baule pour savoir si je peux rendre le véhicule à Annemasse. La réponse est claire : « Il n’y a pas de problème, Monsieur, voici votre N° de dossier à leur communiquer : 101G2358045 ».

Je téléphone donc à la concession Peugeot d’Annemasse pour prendre rendez-vous, la réponse est tout aussi claire : « Il n’y a pas besoin de rendez-vous, vous venez ici avec la voiture et vous demandez à voir le Chef des Ventes ».

Dont acte.

Je me rends à Annemasse le 17 décembre pour rendre la voiture.

C’est là que j’apprends que finalement, mon dossier ne peut être clos que à la Baule, soit à 1000 km de là. La concession d’Annemasse me propose toutefois de me racheter le véhicule à 6500 €, alors qu’il est côté 7500 et que suis contraint de l’acheter 8513 €uros.

Je refuse évidemment de me faire encore alléger de 2000 €, mais les délais sont courts pour rendre le véhicule le 20 décembre 2010.

Un ami de passage ayant pris un vol A/R et venant de Bretagne doit repartir le lendemain. Je lui demande s’il peut ramener la 207, il accepte.

Bien entendu, son billet n’est pas remboursable.

Bien entendu également, le kilométrage de la voiture augmente et Monsieur Guillet ne se gênera pas pour me l’imputer, tout comme il me facturera un train de pneus (neufs, pour les avoir fait changer tout récemment, les 4 pneus ont moins de 2000 kilomètre) ainsi que des soit disant tâches sur la moquette.

Montant de la facture : 695 €

A ce jour, la voiture a donc coûté 17.812,08 € + 695 € de frais de reprise + 4 pneus pour un montant de 590,80 € + le manque à gagner sur la revente : 7500 €, soit en tout : 26597,88.

Je voulais acheter une voiture entre 15 et 16.000 €, cela m’a coûté plus de 10.000 €uros de plus.

Bien entendu, je me suis fait avoir comme un nouveau né, mais ce qui me dérange le plus dans cette affaire, c’est profonde malhonnêteté avec laquelle le Chef des Ventes me répond systématiquement, car c’est son seul argument face à toutes ces situation déplorables : « Vous avez signé un contrat, vous ne pouvez pas le remettre en cause aujourd’hui ».

J’offre une traduction de la pensée de cette phrase lamentable : « Tu t’es fait avoir mon p’tit gars, tu ne peux t’en prendre qu’à toi ».

Certes, mais je trouve bien indigne d’une maison comme Peugeot de tolérer de tels agissement et de tels propos de la part de ses personnels, même s’il ne s’agit que de concessions.

Pour l’heure, je demande à Peugeot le remboursement :

- des frais kilométriques pour rapatrier la voiture de Haute Savoie à la Baule, soit 1000 km X 0,536 € (barème fiscal en vigueur)

- des frais de péage 91 €

- des deux pneus neuf faussement considérés comme usés par le Chef des Ventes de Peugeot la Baule : 295,40

- des nettoyages non effectués par Peugeot : 12 € X 6 : 72 €,

Soit : 994,40 €.

Que mon « affaire » soit un exemple. A chacun, je suggère de ne jamais signer quoi que ce soit sans avoir été préalablement averti très clairement des termes d’un contrat. En l’occurrence ce « Peugeot Perspective » est une duperie que j’ai payée fort chère et elle ne l’aurait pas été si le vendeur avait eu une démarche honnête de clarté et de transparence.

Plus que les sommes en jeu, c’est la manière de vendre et de ne pas tenir des engagements que je reproche à la concession Peugeot la Baule et à son Chef des ventes peu scrupuleux.

Pour autant, chacun pourra noter que j’ai tenu ma part du contrat et payé chacune des sommes qui m’a été réclamée jusqu’au terme du contrat.

Je suis très déçu par cette situation et j’espère vivement que mon expérience permettra à d’autre de ne pas se faire avoir, … ou de le faire en toute connaissance de cause.

J’envisage, selon l’attitude future de Peugeot dans cette affaire, d’alerter les Associations de Consommateurs et les médias sur ces méthodes et ces contrats déloyaux.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, mes salutations distinguées.

Vincent LE CAM

Tél. 06 73 99 49 46

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